Lutte contre le Covid-19 au Cameroun : 200 brevets d’inventions à pourvoir
Dimanche 13 septembre était Journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle (JATPI). Le Cameroun et les pays membres de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) l’ont célébrée sous le thème : « Le rôle des offices de propriété intellectuelle en Afrique dans le contexte du Covid-19 ». Lors d’un point de presse hier 14 septembre au Ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (MINMIDT), Dr Fuh Calistus Gentry, Secrétaire d’Etat auprès du MINMIDT a lu le message des administrateurs de l’OAPI.
Cette célébration qui se tient dans un contexte de crise sanitaire impose la recherche rapide de solutions à la fois médicales et technologiques pour endiguer la pandémie du Covid-19. A cette occasion, Gaspard Eugène BAP DOM directeur du développement technologique et de la Propriété intellectuelle a indiqué que 200 brevets d’invention avaient été mis à la disposition des chercheurs pour leur permettre de se perfectionner dans la production de médicaments. Autres mesures prises par le gouvernement, c’est l’accompagnement du secteur privé par le projet de fabrication de respirateurs artificiels. Ainsi, près de 28.5 millions de F sont disponibles pour les inventeurs pour permettre aux investisseurs de passer de la production artisanale à la production industrielle. Une base de données techniques du domaine de la santé détenue par les offices de propriété intellectuelle est également disponible pour les inventeurs et chercheurs. Par ailleurs, ces offices peuvent accompagner les Etats dans la mise en œuvre des flexibilités de l’accord de l’Organisation mondiale du commerce pour l’accès aux médicaments essentiels. Cette base dispositif pourra les aider à accéder aux toutes informations leur permettre d’avancer et de développer leurs recherches », explique le directeur du développement technologique. D’autres solutions comme les accords de propriété leur offre aussi des avantages notamment concernant les incitations douanières.
Le Secrétaire d’Etat a rappelé les objectifs de cette 21e édition, notamment le renforcement de la volonté des pays africains et de la société civile, à réfléchir aux politiques, stratégiques et pratiques impliquant la propreté intellectuelle et la technologie, pour répondre aux défis de développement technologique du continent. Il s’agit aussi de célébrer la contribution des innovateurs et des artistes au développement des sociétés partout en Afrique.