CAPAM

Le CAPAM a été crée en 2003 par le Premier Ministre Chef du Gouvernement.

Il a mis en œuvre de 2005 à 2009 la première phase du Programme « Appui au  Développement des Activités Minières (CAPAM) » appelé projet « Appui et Organisation de l’Artisanat Minier (CAPAM) ». Ce Programme jugé éligible au financement PPTE a été financé dans sa première phase à hauteur de 4. 668. 920 000F CFA.

La dynamique en cours du développement minier fait partie des impacts significatifs de la mise en œuvre de cette première phase du Programme.

Au terme de cette première phase le CAPAM a consolidé sa position comme acteur minier et d’impulsion de développement socio-économique dans les Arrondissements, comme bras opérationnel et séculier du Ministère en charge des Mines et de l’Etat et comme modèle concret de mise en œuvre des exigences de croissance, d’emploi, de concrétisation du DSCE.

Le CAPAM est devenu une machine avec un important patrimoine en ce qui concerne l’expertise, la maitrise des réalités de terrain, les ressources humaines, matérielles, financières, la pertinence du dispositif opérationnel, la confiance vis-à-vis des investisseurs et opérateurs miniers, des partenariats scellés.

Un projet de Décret qui transforme le CAPAM en Centre d’Appui et de Promotion des Activités Minières a été validé par le Ministre en charge des Mines, le Premier Ministre Chef du Gouvernement et se trouve à la haute sanction du Chef de l’Etat.

La deuxième phase du Programme est destinée à consolider tous ces acquis et à les développer d’avantage.

Le CAPAM est né des constats ci-après:

  • Intérêt révélé du potentiel minier camerounais pour l’investissement disponible. Nécessité de continuer la promotion de la valorisation de ce potentiel
  • La pauvreté, un important potentiel économique pour l’investissement disponible. Nécessité de combler le fossé de la pauvreté par des microprojets, projets, mécanismes, et Programmes pertinents avec des impacts positifs et quantifiables par rapport à la lutte contre la pauvreté et à la croissance
  • La facilitation pour une connexion aisée entre le potentiel digne d’intérêt et l’investissement disponible. Nécessité pour le Cameroun de maîtriser les circuits de l’ingénierie financière nationale et internationale, pour pouvoir lever les financements, et valoriser son potentiel révélé digne d’intérêt
  • Dynamique de production au détriment de la dynamique de consommation pour les communautés et populations locales. Nécessité de faciliter la vulgarisation de cette dynamique
  • Déficit à date de valorisation du potentiel minier camerounais connu ; nécessité de valoriser au niveau de chacun des 371 arrondissements du pays les types de potentiels miniers reconnus que sont les substances précieuses, les métaux de base, les substances énergétiques, les minéraux industriels, les matériaux de construction, de viabilisation, et d’ornementation, les ressources en eau.
  • Plus de 50% du territoire camerounais reste inconnu sur le plan de l’information géulogique et minière ; nécessité d’améliorer l’information géulogique et minière avec la mise en évidence de nouvelles cibles minières
  • Nécessité pour le Cameroun de mettre en œuvre de façon concrète le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE)
  • Nécessité pour le pays d’augmenter le taux de croissance vers les deux chiffres
  • Nécessité pour le Cameroun  d’atteindre à partir des actions actuelles la vision Cameroun pays émergent en 2035
  • Nécessité de faire des populations et des communautés de moteurs locaux de production des richesses, augmenter et diversifier la production nationale pour une contribution significative au Produit Intérieur Brut (PIB)
  • Nécessité pour le Cameroun de sécuriser toute sa production minière aux fins de statistiques nationales et de concours à la croissance, et aussi sécuriser les sites et les acteurs miniers
  • Nécessité de valoriser au mieux et de transformer localement nos productions nationales pour leur donner une valeur ajoutée, dynamiser le tissu industriel du pays, accroître les capacités techniques et technologiques des acteurs locaux, et diversifier les corps de métier  pour les ressources humaines locales plus importantes avec des capacités renforcées
  • Nécessité d’une conjonction et d’une synergie harmonieuse entre la petite et la grande entreprise en général, la petite mine et la mine industrielle
  • Nécessité pour le Cameroun d’avoir un dispositif Programme cohérent et pertinent qui tire la croissance à partir de la production et qui englobe non seulement les activités de production mais aussi tous les aspects socio-économiques qui concourent à l’amélioration des conditions et le cadre de vie des populations concernées y compris les infrastructures connexes
  • Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de décentralisation et de développement équilibré de toutes les localités du pays, nécessité d’avoir un Programme qui valorise les potentialités spécifiques de chacun des 371 arrondissements du pays
  • Nécessité de mettre en place et en œuvre un dispositif de développement autocentré fondé d’abord sur la motricité entrepreneuriale des populations et des communautés locales avec éventuel apport des partenaires
  • Nécessité pour l’Etat du Cameroun d’être au centre d’impulsion de la dynamique de production et économique du pays. L’Etat devrait faire partie d’un Holding Minier et socio-économique avec en perspective des sociétés filiales au niveau de chacun des 371 arrondissements du pays
  • Nécessité d’avoir un centre d’expertise national avec vocation à impulser le développement socio-économique dans les arrondissements
  • Nécessité de privilégier désormais l’obligation de résultat pour les responsables désignés
  • Nécessité de mettre en place un dispositif Programme qui facilite aux jeunes de tous les âges, de tous les sexes, de tous les niveaux de formation, de devenir individuellement et collectivement des entrepreneurs-producteurs en opposition au réflexe ambiant d’employés-consommateurs.

Toutes ces nécessités justifient le dispositif Programme « Appui au Développement des Activités Minières (CAPAM) » construit pour répondre aux préoccupations ci-dessus et pour constituer un modèle de développement intégré qui certes englobe les autres secteurs de l’économie, mais qui peut être aussi appliqué à ces secteurs là.

Pour plus de détails, allez sur le site du CAPAM ici

ou contacter le Coordonnateur à l’adresse postale ci-après:

 

CAPAM
Quartier NGOUSSO
Derrière Hôtel le Paradis
B.P15620 Yaoundé – Cameroun

Tél. : +237 22 20 39 57 / Fax : 22 2039 96

E-mail :  info@capam.cm